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OuiShare et La Fing viennent de présenter les résultats de leur étude ShaREvolution.

Quelques éléments :

Ce sont les services P2P (ou « on-demand services ») tels que Uber qui posent le plus de questions au niveau législatif et font bouger les lignes de la notion de travail.

On assiste à l’apparition d’un éco-système de services (pour les acteurs et les utilisateurs) autour de la consommation collaborative : les « enablers ».

La consommation collaborative, au-delà du P2P et du B2C, s’étend au B2B.

Aujourd’hui, la consommation collaborative questionne les entreprises (changer de modèle économique ?), le législateur (se réinventer ?), et interroge notre façon de travailler et de vivre, ainsi que le modèle social du salariat.

Les pistes d’innovation imaginées sont notamment le collaboratif pour adresser des défis sociétaux, la création de hubs (lieux) de partage, et la conception d’objets «partageables» (avec une réflexion sur leur cycle de vie (voir l’économie de la fonctionnalité)).

Quant à l’enquête « Je partage, et vous ? », elle identifie les typologies suivantes parmi les adeptes de la consommation collaborative : les engagés (40%), les opportunistes (36%), les pragmatiques (19%), les sceptiques (5%). Côté motivations, l’aspect économique et la recherche de sens sont au coude à coude. Côté freins, on décèle le temps nécessaire à la recherche et la crainte des transactions financières en ligne. Enfin, 52% des répondants estiment que la consommation collaborative va se hisser à la hauteur de la consommation traditionnelle.

http://magazine.ouishare.net/fr/2015/03/sharevolution-la-consommation-collaborative-et-apres/