V. Girardin 2014
La disparition des abeilles, et leur importance capitale pour notre alimentation notamment, on connaît (voir les récents documentaires et le long métrage suisse MORE THAN HONEY).
Des tendances encourageantes et des projets concrets, il y en a également, et heureusement. Notamment la progression du nombre de ruches urbaines (voir les grandes villes comme NY) réalisées et entretenues par des groupements et des particuliers, les ruches connectées et open source, la meilleure qualité – souvent constatée – des miels urbains par rapport à ceux de la campagne (moins de pesticides, plus de variété de fleurs,…), ou encore l’interdiction progressive de l’usage de certains produits chimiques dans divers pays.
La Commune de Lausanne, depuis trois ans, entretient des ruches et en récolte le miel. Très bien. Mais elle le vend dans les magasins de fleurs de ses cimetières, plutôt que lors d’un événement populaire tel que Lausanne à Table ou La Semaine du Goût, ou encore au marché. Une occasion manquée de sensibiliser les citoyens aux enjeux en jeu.